lundi 17 septembre 2012

Pourquoi 3 mn de respiration consciente par jour suffirait à nous sortir de la crise


Source : Le nouvel Observateur - Le Plus


Temps de lectureTemps de lecture : 2 minutes


Bonne nouvelle en ces temps difficiles: l’air n’est pas (encore) tarifé. Il faut s’en réjouir. Rares sont les biens encore gratuits et abondants dans le système de prédation actuel. Il s’agit donc d’une excellente base pour envisager un changement. Prendre conscience qu’il y en aura en quantité illimitée instaure un sain climat de confiance. C’est pourquoi, en amont, les décisions économiques et politiques devraient être prises après que leurs concepteurs aient eu le temps de respirer en conscience 3 minutes. C’est en tout cas l’avis du Maître Zen Thich Nhat Hanh, prix Nobel de la Paix, et de Patrick Viveret, philosophe et magistrat lors d’une conférence tenue exceptionnellement au Sénat jeudi 13 septembre dernier


L’air ne pourrait être que du vent, mais joindre la conscience sur la sensation de « l’inspir » et de « l’expir », alors il devient précieux. Redescendons tout à coup de nos encombrants flots de pensées, du tsunami d’informations déversées par nos portables mués en PC ; rompons pendant quelques minutes avec nos addictions de toutes sortes … Conjuguons-nous au présent, ni conditionnés au passé, ni accrochés à l’avenir. Et c’est, pour le maitre Zen, à ce moment que l’on commence à inhaler, imperceptiblement, un tout petit peu, de liberté. Etre, tout simplement là, maintenant et se ficher du reste. Alors se profile l’esquisse d’un espace, d’une autre réalité … et des solutions.

Quelques secondes de recul pour un impact décisif.

Le calme ressenti va nous éclairer sur nous-mêmes, ce que l’on refuse de voir ou d’admettre, nos propres schémas de fonctionnement. …
Un des effets de la respiration en pleine conscience est d’évacuer les peurs et la « souffrance » explique Tich Nhat Hanh. Celle-ci « demande à être comprise », afin d’ouvrir à une perception « profonde » de la réalité. Utile ! Car, pour Patrick Viveret, dans une économie organisée sur la peur du manque de nourriture, « il découle à un certain niveau des scénarios déconnectés de la réalité, construit sur la peur du manque, la souffrance. Le pacte de stabilité européen, ne sort pas de la perpétuelle logique de production, de quantification et finalement de captation » explique t-il. Une sorte de vampirisation tous azimuts.
C’est pourquoi « respirer aurait un impact considérable sur les deux secteurs que sont l’économie et la politique, puisqu’on remplacerait la peur par l’air ». Mais cela ne suffit pas, avec l’air, il faut de la joie, de la vie, « comme avec toutes les addictions, s’il n’y a pas un objet positif avec lequel échanger l’objet de l’addiction, on reviendra toujours à son mal-être ». Autrement dit, l’argent appellera toujours plus d’argent, la publicité toujours plus de publicité si on ne le remplace pas par un bien-être immatériel. Plutôt que ce scénario destructeur, opter pour la respiration devient un enjeu considérable puisqu’elle apporte une qualité d’être, donc une qualité de vie, amène à une solidarité entre les individus, qui, forts de leurs « vision profonde » provoqué par la respiration en pleine conscience, ne s’arrêtent plus aux contours sociaux, aux artifices et aux vacarmes politico-médiatiques pour faire leurs choix, pris désormais en pleine-conscience.

Se changer soi-même, changer son regard, pour changer le monde. Idée qui a fait son chemin de Gandhi aux Indignés. Thich Nhat Hanh, 86 ans qui fut proche de Martin Luther King nous en donne un précieux indice, à nous de faire le reste.
Dirigeants et salles de marchés, retournez vos valeurs, fermez l’air conditionné et commencez par respirer ! Il est temps de parier sur cette valeur forte.



Cette article à été écrit suite à la conférence de presse du 13/09/2012 au sénat en présence de  Thich Nhat hanh, aucun média (A part Marie Claire) n'a relayé l'information, c'est vraiment déplorable!!!

Matin magique !!!



Bonjour tout le monde, ce matin j'ai envie de partager avec vous le "matin magique" de Marie Pier, il entre tellement en résonance  pour moi...
Depuis maintenant prés d'un an j’essaye de privilégier le moment présent dans ma vie de tous les jours, j'ai remarqué que lorsque je voulais anticiper ou programmer les choses dans ma vie, il y avait  toujours des blocages qui survenaient, par contre dans le lâcher prise face à n'importe quelle situation mes peurs et mes angoisses disparaissaient pour laisser place à la sérénité et une paix intérieure intense.
Certes ce n'est pas toujours évident et de temps en temps il y a des rechutes (elles deviennent de moins en moins fréquentes), alors dans ces moments là, je pratique la" loi du Pivot" (" Les Enseignements d'Abraham " l'école de pensée dont on parle dans l'article ci-dessous).

JE SUIS dans un état d'Être et plus de Faire !!!

Avant, quand je démarrais la journée, la plupart du temps rien ne se déroulait comme je l'avais prévu (annulation de RDV, contretemps, surprises agréables ou pas etc...).
Maintenant je me laisse porter au gré des heures voir des minutes... C'est une autre vision de la vie, elle n'engage que moi et elle me va bien.




Bon matin!

Il y a plusieurs photos dans le Matin Magique de cette semaine. Si elles ne s’affichent pas, je vous invite à lire ce message sur le Web, ici.

Allons-y…
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«Faites comme un timbre-poste; agrippez-vous tant que vous n'êtes pas arrivé à bon port.»
– Bob Proctor 


Je ne suis pas très groupie, mais je pense que je demanderais un autographe à Laird Hamilton si je le rencontrais un jour. Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de lui – j’ignorais moi-même son existence avant l’an dernier – mais cet Hawaïen de 48 ans est une légende vivante dans le monde du surf. Depuis maintenant une trentaine d’années, il chevauche les plus puissantes vagues que la nature ose créer… Des murs d’eau pouvant atteindre une trentaine de mètres de haut. C’est lui qui a surfé sur la plus grosse vague jamais surfée de tous les temps; je pensais qu’il s’agissait d’un tsunami lorsque j’ai vu la photo.

Je devrais préciser que Laird ne surfe pas pour battre des records ou impressionner la galerie – d’ailleurs, il refuse de participer aux compétitions. C’est un puissant désir de dépassement et un immense amour de l’océan qui l’ont toujours motivé. On pourrait même dire que son sport est une pratique spirituelle, pour lui : il s’y adonne avec respect, ferveur, révérence… Oh, et avec une intensité qui s’approche de la démence! Lorsque son ami a été presque tué en surfant avec lui sur des vagues exceptionnellement géantes (30 à 35 mètres), il est allé le rescaper, il a porté son corps inconscient jusqu’à la plage, puis dès que l’ambulance est partie… il est retourné surfer! Il devait y retourner, il dit, sachant qu’il ne reverrait peut-être jamais des vagues aussi spectaculaires de sa vie. Et surtout, il ne voulait pas que la peur remporte la partie.

Voici Laird à l’œuvre (il est rare qu’une photo prise de loin en dise encore plus sur une personne qu’un plan rapproché, n’est-ce pas?):
Laird Hamilton en train de surfer 

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Deux ou trois choses se produisent, lorsqu’on utilise une vague de plusieurs mètres comme moyen de transport : primo, on a le sentiment d’être porté par l’Énergie qui crée les mondes; secundo, il suffit d’une mauvaise manœuvre pour que la vague casse la plupart de nos os en plusieurs morceaux et tertio, quand on tombe, c’est l’équivalent de tomber d’un édifice de plusieurs étages. (Jamais encore n’ai-je employé un «on» qui exclut autant la personne qui parle…) On peut donc rester submergé pendant longtemps – pendant très longtemps, si on est coincé dans un récif sous-marin, ou qui sait quoi – avant de remonter à la surface.

J’ai lu une entrevue avec Laird, récemment, et la journaliste lui demandait justement s’il s’exerçait à retenir sa respiration le plus longtemps possible, sachant que ce serait probablement sa capacité pulmonaire qui le maintiendrait en vie en cas de mésaventure. Ce serait la moindre des choses, on pourrait dire… Si on surfe sur une vague qui peut nous broyer en quelques secondes, ne devrait-on pas au moins faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas mourir par noyade? C’est ce que je me disais, du moins. Mais voici ce que notre ami a répondu :

«Il y a une école de pensée qui dit de ne pas s’entraîner pour ce qu’on ne veut pas se voir produire.»
image étoile 


La réponse de Laird m’a fascinée. Bon, il faut dire que si une personne chevauche des vagues meurtrières depuis plusieurs décennies et leur survit (avez-vous vu la photo de gauche?!), j’ai tendance à être fascinée par à peu près tout ce qu’elle dit. ;-) Mais vous conviendrez avec moi qu'il y a quelque chose de magistral dans sa philosophie.

Évidemment, on pourrait avancer qu’il est inutilement imprudent… surtout qu’il a une femme et trois enfants. Être aussi déterminé à réussir est certes impressionnant – bravo à lui! – mais que perdrait-il à être un peu plus prévoyant? Ne serait-il pas plus sage de se préparer à toute éventualité? En fait, que notre objectif soit de chevaucher des vagues géantes, comme lui, ou simplement de concrétiser de nouveaux projets qui nous font vibrer, on pourrait dire qu’il est prudent de se préparer au pire, d’avoir un plan B… d’installer un petit filet de sûreté au cas où on en viendrait à tomber.

Ou l’est-ce vraiment?

Ce que j’apprends, à travers des personnes comme Laird Hamilton, et en naviguant bien sûr sur les eaux de ma propre vie (heureusement, beaucoup moins tumultueuses…), est que la prudence peut être l’attitude la plus imprudente, en réalité. Elle a si souvent le contraire de l’effet désiré. Oh, on se dit bien sûr que la porte de sortie sera là juste au cas où ça ne marcherait pas… que le filet nous accueillera seulement si on en vient à tomber. Mais ce qu’on ne réalise pas, c’est qu’en se préparant une porte de sortie ou un filet, on se prépare en même temps à l’utiliser. On voit notre plan B comme notre sécurité, alors que bien souvent, c’est précisément lui qui nous amène à tomber. Pas le plan en lui-même, bien sûr, mais la partie de nous qui doute de notre réussite et qui nous amène à le créer.
image étoile 

Si nous vivions dans un monde régi uniquement par des règles de statistiques et de probabilités – par le hasard, en fin de compte –, avoir un plan B serait logique, car il y aurait une sorte de force aléatoire et plus grande que nous dont il faudrait se protéger. Or, si le monde fonctionnait effectivement ainsi, Laird Hamilton serait mort depuis longtemps (quand je conduis au centre-ville de Montréal, je me dis parfois que nous le serions à peu près tous également…). La plus grande force qui soit n’est pas dans les vagues, mais dans la détermination avec laquelle on se prépare à surfer dessus – ou à en tomber. Et s’il est imprudent de foncer sans plan B, il l’est tout autant de foncer lorsqu’on a besoin d’un tel plan. Cet état de «je le fais, mais je ne suis pas sûr, donc on verra bien» n’a que très peu de puissance et de portée.
Photo de Laird Hamilton
Ainsi, que diriez-vous de vous aligner fermement dans la direction désirée et, comme Laird, de brûler les ponts vers toute autre possibilité? Oh, cela donne certainement un joli vertige! J’ajouterais par contre qu’il n’est pas nécessairement question de vivre sur la corde raide, ici… Je parie que Laird lui-même s’assurerait d’améliorer sa capacité pulmonaire, si elle n’était pas déjà exceptionnelle grâce à son entraînement intensif et ses 30 années de pratique. En fait, il n’est même pas vraiment question de ce que l’on fait ou de ce que l’on ne fait pas, aujourd'hui, mais de ce qui nous habite. Il est question de croire intensément en ce que l’on veut… Il est question d’arrêter de penser autant au fait que l’on pourrait tomber… Il est question de cesser de s’enligner vers des résultats que l’on souhaite éviter. C’est simple, mais c’est souvent assez.

La vie est tellement plus puissante qu’on peut l’imaginer. Nous sommes tellement plus puissants qu’on peut l’imaginer. Et dès qu’on ose s’unifier complètement vers la destination où on veut aller, on commence à être ébloui par nos résultats, et par l’aisance avec laquelle on les a créés. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, Louisa… c’est un peu comme être porté par l’Énergie qui crée les mondes, si vous voulez. :-)

Passez une magnifique journée! 
Marie-Pier
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Photos de Laird Hamilton: East Coast Paddlesurfing et Sylvain Cazenave