vendredi 12 octobre 2012

La corrida en sursis



On peut estimer avec raison que la corrida est une pratique perverse, voire même sadique. Mais le Conseil Constitutionnel n'a pas vocation à juger d'une coutume sur le plan moral. Un peu comme la Cour de Cassation qui juge sur la forme, le Conseil Constitutionnel n'a fait que statuer sur la légalité de la corrida. Du coup, son approbation est perçue par les partisans de la corrida comme un encouragement. Les militants anti-corrida sont consternés.

Certes, nous sommes à une époque de grand chambardement, mais les consciences évoluent moins vite que les faits. Les hommes sont de plus en plus nombreux à reconnaître l'animal comme un être capable de souffrir en silence, de ressentir des émotions et de communiquer par un langage qui nous échappe. Mais seule une minorité accepte de reconnaître cet état de fait.
D'un autre côté, en persistant dans leur erreur, les partisans de la corrida se jugent eux-mêmes. En se réjouissant de voir des taureaux torturés, en ne faisant preuve d'aucune compassion, ils se ménagent un mauvais karma et pourraient subir tôt ou tard un traitement similaire.
Il faut reconnaître que notre société baigne dans une violence savamment orchestrée par nos médias. Et cela nous emmène vers un point d'horreur absolue. Il ne fait aucun doute que l'humanité finira par réagir. Mais il n'y aura pas de fraternité universelle sans paix avec l'animal. Les partisans de coutumes sadiques seront balayés par l'histoire. C'est à chacun de choisir son camp, en suivant la voie de sa conscience ou celle de l'intérêt matériel immédiat.

Source http://www.vegetari1.ne

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